hommes des bois les carbonari de Montesquieu Torquato et Elisé Méoni devant leur charbonnière de Pézènes-les-Mines, années 1930 (coll. D. Bernardo) S i Montesquieu occupe la 165ème place des 343 communes de l’Hérault en terme de superficie, elle n’est plus...
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hommes des bois les carbonari de Montesquieu Torquato et Elisé Méoni devant leur charbonnière de Pézènes-les-Mines, années 1930 (coll. D. Bernardo) S i Montesquieu occupe la 165ème place des 343 communes de l’Hérault en terme de superficie, elle n’est plus qu’au 331ème rang en terme de population. C’est que son territoire, à 95 % recouvert de forêts « déguenillés, loqueteux, s’en allant en désor- dre » évoqués par Ferdinand Fabre. La na- talité reste élevée, la mortalité ne s’abaisse pas, les villages gagnent plus que les villes. Montesquieu peine pourtant à maintenir sa et de milieux semi-naturels, ne génère plus population. aujourd’hui qu’une faible activité économi- En 1836, date du premier état de popula- que. Il n’en a pas toujours été ainsi. tion, la commune compte 178 habitants ré- partis en 39 ménages (ou foyers). Tous sont Une société traditionnelle d’origine française et gens de la terre : on y Entre 1801 et 1851, l’accroissement de la dénombre 48 propriétaires et cultivateur
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