I. Énoncé de la thèse de Dès le début, le christianisme a été Nietzsche : dans son procès de la religion essentiellement et foncièrement le dégoût et l’ennui de chrétienne, N. donne vivre, déguisés, dissimulés, fardés sous la foi en une d’abord son verdict...
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I. Énoncé de la thèse de Dès le début, le christianisme a été Nietzsche : dans son procès de la religion essentiellement et foncièrement le dégoût et l’ennui de chrétienne, N. donne vivre, déguisés, dissimulés, fardés sous la foi en une d’abord son verdict : le christianisme est la « autre », « meilleure » vie. La haine du « monde », négation de la vie. la réprobation des passions, la peur de la beauté et de II. Explication et justifi- la sensualité, un au-delà céleste inventé pour mieux cation de ce verdict : N. énumère ensuite calomnier l’existence terrestre, au fond une aspiration différents attendus à l’appui de cette con- au néant, à la fin, au repos, au « sabbat des sabbats »1, damnation : tout cela, joint à la volonté absolue du christianisme sur le plan affectif : haine, peur, sentiments de ne reconnaître que des valeurs morales, m’est négatifs, ressentiment… toujours apparu comme la forme la plus dangereuse et sur le plan métaphysi- que : inventions, illu- la plus inquiéta
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