La Vieille Chapelle Il y eut comme un cri, quand je poussai la porte, Ce mur-là, qui fut blanc, est maintenant verdi, Le cri des gonds rouillés qu’on ne fatigue plus, Car il a bu tant d’eau durant les longs hivers, Cri plaintif que le vent recueille et...
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La Vieille Chapelle Il y eut comme un cri, quand je poussai la porte, Ce mur-là, qui fut blanc, est maintenant verdi, Le cri des gonds rouillés qu’on ne fatigue plus, Car il a bu tant d’eau durant les longs hivers, Cri plaintif que le vent recueille et qu’il emporte, Et le vieux saint de bois semble tout engourdi ; Plainte de pauvres âmes en quête de salut. Il a le bras cassé, mais les yeux grands ouverts… Car ce lieu qu’on croit mort est tout bruissant Son regard est pour toi, et, si tu sais te taire, de vie, Peut-être entendras-tu sa plainte murmurante. Et sa rudesse feinte est douce comme miel. C’est l’appel au secours, l’appel aux volontaires, Son charme vous saisit et fait l’âme ravie : Pour faire de ce lieu une maison vivante. « C’est la Maison de Dieu et la Porte du Ciel »*. *Genèse XXVIII, 17 Carentoir, chapelle de Fondelienne.
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