LA LETTRE de l’Église de Saint-Étienne Juillet et août 2021 - n°89 Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ! Amené à relire le psaume 138 en ce début toi le prodige, l'être étonnant que je suis : étonnantes sont tes d’été, je me suis interrogé sur ce...
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LA LETTRE de l’Église de Saint-Étienne Juillet et août 2021 - n°89 Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ! Amené à relire le psaume 138 en ce début toi le prodige, l'être étonnant que je suis : étonnantes sont tes d’été, je me suis interrogé sur ce que sa lec- œuvres, toute mon âme le sait ». ture, sa méditation provoquait ou réalisait en Et, au final, oui, je désire et j’accueille avec joie cette présence moi. Il comporte d’étranges paroles pour le de mon Créateur à chaque instant de ma vie. Je veux même lecteur contemporain, imprégné d’autono- lui faire plus grande place, parce que, je l’ai bien compris, cette mie individuelle ; il exprime une présence si présence est en réalité une libération : libération des ténèbres, prégnante de Dieu dans notre intimité ! Cela peut déranger... de tous les « ennemis » qui sont en moi, de tout ce qui en moi « De très loin, tu pénètres mes pensées » est destructeur de vie. « Avant qu'un mot ne parvienne à mes lèvres, déjà, Seigneur, « J'avais
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