Introduction Je venais de terminer mes études supérieures, prêt à donner mon premier cours de théologie du Nouveau Testament dans une faculté internationale aux Philippines. Armé des outils de critique avancés reçus durant ma formation théologique en...
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Introduction Je venais de terminer mes études supérieures, prêt à donner mon premier cours de théologie du Nouveau Testament dans une faculté internationale aux Philippines. Armé des outils de critique avancés reçus durant ma formation théologique en Amérique du Nord et en Europe, je me mis à dépeindre le message du Nouveau Testament dans les termes et les catégories qui m’étaient familiers. Je m’arrê- tais en détail sur des questions comme le développement de la théo- logie biblique en Occident, l’historicité de la résurrection de Christ ou l’assurance du salut. Mais quelque chose vint à changer. Je com- mençai à écouter mes étudiants asiatiques et océaniens. Je pris alors conscience que bon nombre des « réponses » que je leur avais don- nées étaient assez éloignées des questions qu’ils pouvaient se poser lorsqu’ils lisaient les Écritures, des questions comme : comment le Nouveau Testament traite-t-il de la souffrance et de l’oppression ? Quelles ressources théologiques la Bible offre
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