En dépit des apparences, les mondes imaginaires, qu’ils relèvent du merveilleux, du fantastique, de la science-fiction ou de la fantasy, ne sont pas si éloignés de notre réalité. S’il s’agit de regarder le monde autrement, de s’en échapper, de le déformer...
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En dépit des apparences, les mondes imaginaires, qu’ils relèvent du merveilleux, du fantastique, de la science-fiction ou de la fantasy, ne sont pas si éloignés de notre réalité. S’il s’agit de regarder le monde autrement, de s’en échapper, de le déformer ou encore d’anticiper son avenir, ces distorsions sont finalement une autre façon, détournée, de se confronter à notre univers et de l’interroger.
Le peintre et dessinateur Aurélien Morinière, artiste invité de ce 16e numéro d’"Éclairages", revendique cet ancrage dans la réalité comme point de départ au déploiement de l’imaginaire. Pour lui, "le fantastique doit s’inscrire dans le quotidien et venir déformer le réel" ; il avance ainsi sur la frontière ténue qui sépare ces deux mondes en construisant une "mythologie personnelle" qu’il développe dans un foisonnement de genres, allant de la science-fiction au médiéval fantastique, en passant par le polar et l’horreur.
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