Pour Albert Vidalie, la captivité a constitué un tournant. Jusqu’en 1939, il multipliait les boulots précaires. Durant ses cinq années au camp de Neusalz-auf-Oder (Silésie), malgré la faim, la promiscuité, les humiliations et le travail forcé, il développa...
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Pour Albert Vidalie, la captivité a constitué un tournant. Jusqu’en 1939, il multipliait les boulots précaires. Durant ses cinq années au camp de Neusalz-auf-Oder (Silésie), malgré la faim, la promiscuité, les humiliations et le travail forcé, il développa son goût pour la littérature. Après la Libération, ses poèmes en argot lui permirent d’être engagé à la radiodiffusion française et de se L’Archive de la Quinzaine1 n°376 consacrer exclusivement à l’écriture. Du lundi 19 novembre au samedi 1er décembre 2018 Albert Vidalie (1913-1971) est l’auteur d’une dizaine Albert Vidalie rapatrié de romans et de recueils de nouvelles, de scénarii et aussi (1945) de paroles de chansons (dont « Les Loups sont entrés dans Paris » popularisé par Serge Reggiani en 1967). Proche de Pierre Mac Orlan, Antoine Blondin, Roger Nimier (entre autres), Vidalie a habité à partir de 1936 au 36, rue Boucicaut. Une de ses nouvelles est consacrée à la fête des Rosati. Il est aussi inhumé dans le cimetière Le sort d
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