Acteur et témoin d’une période passionnante de l’Histoire de l’Art, charnière dans l’évolution de la sculpture, Paul Dardé produit principalement ses oeuvres entre les deux guerres mondiales, dans un style figuratif classique. Dans cette histoire en train...
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Acteur et témoin d’une période passionnante de l’Histoire de l’Art, charnière dans l’évolution de la sculpture, Paul Dardé produit principalement ses oeuvres entre les deux guerres mondiales, dans un style figuratif classique. Dans cette histoire en train de se jouer, la distinction classique entre la taille et le modelage, entre l’épargne et l’ajout, se dissout en effet en définitions lexicales de moins en moins significatives. La sculpture, le modelage, l’objet, sont sujets à des altérations, à des métamorphoses qui remettent en cause leur identité. C’est dans ce contexte que Rodin, à la fois dernier des grands sculpteurs classiques et premier de la sculpture moderne, initie un nouveau langage plastique en laissant les traces de ses doigts sur la sculpture, en brisant le corps et le représentant morcelé, et en délivrant la sculpture de la prison du socle. Dardé, en opposition, fait partie de ces artistes qui avec courage revendiquent la technique de la taille directe considérée comme
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