Alors que nous vivons dans une période charnière de la mise en réseau et
du déploiement de l’espace symbolique dans chaque recoin du quotidien,
la question du politique émerge de l’art. La société est saturée
d’informations, d’images, d’ambiances et la...
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Alors que nous vivons dans une période charnière de la mise en réseau et
du déploiement de l’espace symbolique dans chaque recoin du quotidien,
la question du politique émerge de l’art. La société est saturée
d’informations, d’images, d’ambiances et la tendance ne cesse de croître
avec la multiplication des médias et de leurs supports individuels. L’art est
le lieu privilégié de l’image tant dans sa critique que dans son esthétique.
Mais la perte de ce monopole accompagne un déficit d’implication de l’art,
marginalisé en tant que marchandise de l’industrie culturelle.
Ce déficit de l’art peut être qualifié de déficit politique. L’art pour l’art,
l’art autonome, peut-il se permettre de se maintenir hors des mutations
actuelles (technologiques, économiques et politiques) alors même que les
disciplines éclatent au profit du coopératif et d’une nécessaire ouverture ?
Certes, l’art autonome ne se coupe pas des nouveaux moyens et médias
émergeants, mais il n’opère que la transposition d’une
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