Faire carrière Je regardais le rocher du TRENZE, comme chaque jour, depuis mon retour à Vialas. Dès mon arrivée à la maison de retraite, dernière étape d’un long parcours de soins et de rééducation fin mai 1998, j’avais sollicité la direction afin de...
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Faire carrière Je regardais le rocher du TRENZE, comme chaque jour, depuis mon retour à Vialas. Dès mon arrivée à la maison de retraite, dernière étape d’un long parcours de soins et de rééducation fin mai 1998, j’avais sollicité la direction afin de pouvoir être emmené chaque jour sur le banc pour un rendez-vous silencieux face au TRENZE, pour un impossible dialogue avec la roche brute. Ce fut bien grâce à « ma chère Mathilde », bénévole du village qui visitait les résidents pour leur apporter un supplément de chaleur humaine, que ce petit voyage quasi journalier put se réaliser. Elle comprit sans me demander aucune explication la nécessité vitale de ma demande et son intervention auprès de la direction fut décisive pour l’obtention de l’autorisation de sortie. Cette femme simple, à la retraite, avait décidé de rendre service. Elle en avait la force et le coeur. Durant les trois mois de ma convalescence, sans faillir, elle retenait ou poussait mon fauteuil sur la petite route qui nous
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