B U L L E T I N PA R O I S S I A L DE MOULINS-SAINT-PIERRE « MARS 2018 N°72 Passer... « Dis, papa, quand on est mort, c’est pour la vie ? », demande un petit garçon à son papa, le jour des obsèques de son papy. J’ai bien compris, bien sûr, que l’enfant...
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B U L L E T I N PA R O I S S I A L DE MOULINS-SAINT-PIERRE « MARS 2018 N°72 Passer... « Dis, papa, quand on est mort, c’est pour la vie ? », demande un petit garçon à son papa, le jour des obsèques de son papy. J’ai bien compris, bien sûr, que l’enfant voulait savoir si, quand on est mort, c’est pour toujours. Cette question de la mort, de la vie après la mort, taraude le cœur des hommes depuis toujours. La vie, c’est être en relation avec les autres. Or, c’est cela que la mort nous enlève. Elle crée le vide. Personne n’aurait osé imaginer ce qui s’est passé, au petit matin « le troisième jour après la mort », dans un jardin aux portes de Jérusalem. Dans un tombeau neuf, d’un Joseph d’Arimathie, on avait déposé le cadavre d’un homme, nommé Jésus de Nazareth, mort sur une croix. Et voilà que la nouvelle éclate : le tombeau est vide, le mort est vivant, mais au-delà de notre espace et de notre temps, au-delà de notre expérience actuelle de la vie, de l’amour et de l’amitié. Ce Jésus est
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