La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 24 février 2014 replace la mobilisation des politiques publiques dites de droit commun – longtemps considérée comme un vœux pieux – au cœur des préoccupations des élus et des administrations....
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La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 24 février 2014 replace la mobilisation des politiques publiques dites de droit commun – longtemps considérée comme un vœux pieux – au cœur des préoccupations des élus et des administrations. Mais, surtout, elle l’énonce comme un enjeu majeur pour la population et pour la société. Pour la population, parce que souvent les services publics et les commerces de proximité ont, en tout ou partie, déserté ces territoires. De plus, il existe des béances dans les politiques publiques menées par chaque institution : les 16-24 ans par exemple ont peu de droits sociaux, la prise en charge des jeunes sans emploi n’est pas linéaire. C’est d’ailleurs pour cela que la Région a mis en place un « programme de réussite éducative 16-18 ans » complétant le dispositif de l’État. Il s’agit également d’un enjeu sociétal. En effet, les difficultés à mobiliser le droit commun sont coûteuses pour les acteurs sociaux qui se heurtent aux limites inst
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