Pour ces trois femmes, 2004 sonne comme une
revanche.
L’on n’a pas seulement fêter le bicentenaire
de George Sand, le cinquantenaire de la disparition de Colette et
du premier roman de Françoise Sagan, «Bonjour tristesse»,
disparue cette année, on a aussi...
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Pour ces trois femmes, 2004 sonne comme une
revanche.
L’on n’a pas seulement fêter le bicentenaire
de George Sand, le cinquantenaire de la disparition de Colette et
du premier roman de Françoise Sagan, «Bonjour tristesse»,
disparue cette année, on a aussi rappeler ce qu’on leur doit:
une littérature où souffle si fort le vent de la vie qu’elle ne
saurait mourir.
Car si elles ont beaucoup écrit, elles n’ont pas oublié de vivre.
Plus stendhaliennes que flaubertiennes, elles ont mis leur cœur à nu
dans des proses sans fard.
Elles ont aimé sans compter.
Leur liberté a choqué les bonnes consciences et leur hédonisme,
bousculé les convenances.
Elles n’ont jamais triché, ni avec leurs
lecteurs, ni avec elles-mêmes.
Raison pourquoi, peu enclines à la
grande fiction, elles n’ont jamais été meilleures que dans
l’autoportrait, qu’il s’intitule «Histoire de ma vie», «la Naissance
du jour» ou «Avec mon meilleur souvenir».
D’ailleurs, elles se sont reconnues.
Avec la Berrichonne George Sand
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