Populaire à la télévision, la cuisine fleurit
dans des émissions qui font exploser l audimat.
Chacun a l impression qu il est facile de devenir un chef réputé.
Et pourtant, personne ne montre certains côtés
du métier, moins valorisant certes, mais
bien...
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Populaire à la télévision, la cuisine fleurit
dans des émissions qui font exploser l audimat.
Chacun a l impression qu il est facile de devenir un chef réputé.
Et pourtant, personne ne montre certains côtés
du métier, moins valorisant certes, mais
bien réels: la plonge, le nettoyage par
exemple.
Alors, paradoxe de la situation,
si la cuisine remplit les grilles des télés,
peu de candidats se présentent pour le
travail réel.
Tout le monde peine à trouver second, commis, chef de rang, serveur.
Plus on parle de cuisine, moins on
trouve de cuisiniers.
Les apprentis sont
rares, alors que l apprentissage est luiaussi sur le devant de la scène.
Les candidats à l emploi se raréfient alors que les
écoles hôtelières débordent d élèves.
Du leurre créé par la télé au paradoxe
d un trop plein d étudiants et d un déficit
cruel de main d œuvre, il manque un
maillon.
C est le travail.
Car pour devenir
chef, il en faut des heures et des heures
de labeur, de sueur, de larmes et aussi,
bien sûr
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