Sur mon épaule…
C’est vrai qu’il était drôle
Ce mot posé sur mon épaule,
Je n’ai cessé de rire.
Des mots qui batifolent,
Comme des rossignols,
C’est à mourir de lire.
Avant qu’il ne me frôle
En prenant son envol
J’aurais aimé le dire.
Oh ! Comme il était...
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Sur mon épaule…
C’est vrai qu’il était drôle
Ce mot posé sur mon épaule,
Je n’ai cessé de rire.
Des mots qui batifolent,
Comme des rossignols,
C’est à mourir de lire.
Avant qu’il ne me frôle
En prenant son envol
J’aurais aimé le dire.
Oh ! Comme il était drôle,
Ce mot sur mon épaule.
J’aurai tant voulu le lire.
J’aurai pu le prendre au vol,
Eviter qu’il ne décolle,
L’étudier tout à loisir.
Je lui aurais mis un licol,
Plongé dans le formol,
Pour qu’il ne puisse fuir.
Mais c’était une idée folle.
Les mots qui touchent le sol,
Ne tardent pas à mourir.
Ils se fanent et s’étiolent,
Et s’ils ne redécollent,
Ils finissent par périr.
C’est si beau un mot en vol,
Si léger, si brillant, si fol,
Que seul le poète peut le saisir.
© joël Waxin
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