1 Vialas ou la naissance d’une vocation. Je regardais le rocher du Trenze, il n’était pas près de mettre son chapeau en ce matin du mois d’aout, si tôt et déjà porteur de cagnard. Le clan des joyeux braconniers était en train de se réunir au Café du Nord,...
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1 Vialas ou la naissance d’une vocation. Je regardais le rocher du Trenze, il n’était pas près de mettre son chapeau en ce matin du mois d’aout, si tôt et déjà porteur de cagnard. Le clan des joyeux braconniers était en train de se réunir au Café du Nord, quelques solides gaillards (sauf moi dont le gabarit laisse toujours à désirer) s’apprêtaient à « se les geler » dans les gourds de la Gourdouze pour la cueillette de truites luisantes et fraiches et peut être quelques écrevisses, si on nous laissait tranquilles. Le gang se composait de deux bûcherons dont un ancien légionnaire, ancien photographe, ancien grutier, ancien tout quoi, mais vif comme l’éclair de son œil unique. S’y rajoutaient un représentant en machines à écrire quasiment natif de Vialas et qui devint garde du parc en s’assagissant (faïe mangia), trois musiciens havrais en vacances qui tentaient de suivre ces athlètes du canyoning (je ne sais même pas si le terme existait à l’époque) Je me tairai sur le résultat de cette
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