IL ÉTAIT UNE FOIS… Le lycéen Gilles Tautin, mort le 11 juin après s’être jeté dans la Seine afin juin 1968, la répression des luttes sociales d’échapper aux CRS, devient l’icône d’une partie de la jeunesse étudiante. Ses obsèques seront filmés et prendront...
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IL ÉTAIT UNE FOIS… Le lycéen Gilles Tautin, mort le 11 juin après s’être jeté dans la Seine afin juin 1968, la répression des luttes sociales d’échapper aux CRS, devient l’icône d’une partie de la jeunesse étudiante. Ses obsèques seront filmés et prendront place dans la mémoire sombre de « Mai ». Le mois de mai s’achève sur le compromis de Grenelle et la grande manifestation gaulliste sur les Champs-élysées. Pour le pouvoir, le mouvement est terminé. Mais étudiants et ouvriers ne l’entendent pas de cette oreille. Alors la répression va s’abattre, brutale et meurtrière. Juin 1968 : les trois morts de « mai » P armi les nombreux clichés qui ont longtemps celles-ci sont autant de jalons pour une mémoire collé à la représentation de 1968, politique. Elles constituent également de précieux certains ont la peau dure tandis que documents pour les historiens et les amateurs d’autres poncifs et approximations d’histoire sociale. historiques s’estompent depuis Comme les statistiques peuvent être
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