Un
temps
pour
vivre
Des coiffeurs qui se font thérapeutes, un musée parisien qui expose le cheveu et décrypte
son langage… Qui a dit que notre chevelure
était une part superficielle de nous-mêmes ?
Reportage dans un salon de coiffure où l’on
pratique l’art...
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Un
temps
pour
vivre
Des coiffeurs qui se font thérapeutes, un musée parisien qui expose le cheveu et décrypte
son langage… Qui a dit que notre chevelure
était une part superficielle de nous-mêmes ?
Reportage dans un salon de coiffure où l’on
pratique l’art de l’écoute et… de la coupe.
Biendans
sescheveux
en2013
Pendant la semaine, Valérie est
huissière à l’Assemblée nationale, un métier qui l’oblige à
coiffer strictement ses cheveux
ondulés.«Lechignontirébassur
la nuque signifie le travail et le
cadre légal. Le week-end, c’est la
liberté ; je lâche mes cheveux et
je renoue avec ma féminité. » La
coiffeuse hoche la tête
avecempathie.Depuis
trente ans qu’elle
manie peigne et
ciseaux, Annie sait
que les cheveux
possèdentleurproprelangage.«Cette
prolongation de
notre tête vibre
à l’unisson de
nous-mêmes.
Nos cheveux
sont notre
premier baromètre. Ils reflètent notre état
d’esprit, nos
émotions et nos peines. Souples et brillants, ils disent notre
équilibre, ternes et plats, ils
alertent sur
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