SFEN/GR21 le 28 octobre 2014 « Le nucléaire : un monde sans travailleur ? » Exposé de Pierre FOURNIER, enseignant chercheur au Laboratoire Méditerranéen de Sociologie (LAMES) de l’Université Aix Marseille (AMU). 1) L’industrie nucléaire : un substantiel...
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SFEN/GR21 le 28 octobre 2014 « Le nucléaire : un monde sans travailleur ? » Exposé de Pierre FOURNIER, enseignant chercheur au Laboratoire Méditerranéen de Sociologie (LAMES) de l’Université Aix Marseille (AMU). 1) L’industrie nucléaire : un substantiel secteur d’emploi On dénombre dans le secteur électro-nucléaire 125.000 emplois directs (hors secteur médical) et 400.000 emplois en y ajoutant les emplois indirects (source Pricewaterhouse Coopers). La moyenne d’âge dans le secteur est de 47 ans, moyenne assez élevée, ce qui laisse présager des recrutements dans les années à venir. Par comparaison, le secteur nucléaire au Canada ne fournit que 45.000 emplois. 68.000 salariés sont surveillés sur le plan radiologique (source IRSN 2011) et 21.000 sont soumis à des doses « significatives » (c’est-à-dire supérieures à la limite de détection, mais généralement très faibles) : 1/3 de ces doses sont prises sur les centrales de production, 1/3 dans les usines du cycle du combustible, et 1/3 dans
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