L’œuvre de Jan Bucquoy échappe aux
catégories toutes faites.
Héritier, dit-on,
du surréalisme belge – mais souvenonsnous alors de ce qu’affirmait déjà Paul
Nougé en 1945 : « Exégètes, pour y voir
clair, rayez le mot surréalisme ! » –,
présenté...
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L’œuvre de Jan Bucquoy échappe aux
catégories toutes faites.
Héritier, dit-on,
du surréalisme belge – mais souvenonsnous alors de ce qu’affirmait déjà Paul
Nougé en 1945 : « Exégètes, pour y voir
clair, rayez le mot surréalisme ! » –,
présenté parfois comme le fils spirituel
de Marcel Mariën – celui d’entre les
membres du mouvement qui fut
précisément le plus critique vis-à-vis de
son devenir cliché, corollaire de son
devenir marchandise, et marchandise
touristique –, Jan Bucquoy a également à
voir avec le situationnisme (dont, pour
mémoire, quelques-uns des premiers
textes du représentant le plus important,
Guy Debord, furent publiés, au milieu
des années 50, dans Les Lèvres Nues, la
revue de Marcel Mariën…) et, plus
généralement, avec la contre-culture et
l’underground des années 60 et 70.
Au
cœur de son concept, de son projet,
la même volonté de réconcilier l’art et la
vie, ou mieux : de dépasser l’art dans
la vie même.
Un des faits majeurs, sans
doute,
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