Dans mon avant-dernière lettre d’information, je vous entretenais de la suppression des classes européennes au collège. Je vais aujourd’hui évoquer la proposition de réforme du programme d’Histoire-Géographie dont la lecture est saisissante. On y découvre,...
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Dans mon avant-dernière lettre d’information, je vous entretenais de la suppression des classes européennes au collège. Je vais aujourd’hui évoquer la proposition de réforme du programme d’Histoire-Géographie dont la lecture est saisissante. On y découvre, dans un jargon digne des Précieuses ridicules, une ahurissante entreprise de démolition, d’abêtissement et d’autodénigrement. Passons sur le but clairement affiché selon lequel l’élève devra « développer sa sensibilité aux questions socialement vives ». Derrière ce style prétentieux (qu’est-ce qu’une « question socialement vive » ? Y en aurait-il des mortes ?), doit-on comprendre que l’His toire va devenir un outil de justification a posteriori de revendications sociales contemporaines. Les risques de dérives idéologiques sont immenses. Où est la prudence de l’historien, surtout face à un enfant ? Plus grave encore, le roman national est abandonné. L’enseignement de la place de la Chrétienté (le rôle structurant du Clergé au Moyen-A
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