L’industrie médiatique n’est pas purement « gratuite ». Elle ne travestit pas le réel pour le simple plaisir, mais parce qu’elle remplit une fonction essentielle à l’ordre du monde tel que nous le subissons. À ce prix, celui de la falsification, la fonction...
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L’industrie médiatique n’est pas purement « gratuite ». Elle ne travestit pas le réel pour le simple plaisir, mais parce qu’elle remplit une fonction essentielle à l’ordre du monde tel que nous le subissons. À ce prix, celui de la falsification, la fonction sacralisée du Quatrième pouvoir est de “dire le réel” en congruence avec l’ordre régnant.
Le drame ukrainien n’échappe pas à cette règle. Or l’observateur indépendant – s’il entend faire preuve d’une certaine autonomie de la pensée – doit a priori s’affranchir des contraintes de la tyrannie consensuelle. Il effectuera donc, par voie de conséquence une lecture différente du déroulement des faits. À ce titre, il ne se sentira pas obligé de souscrire à une détestation préalable de la Russie et de ses dirigeants. Pas plus qu’il ne se croira forcé d’adorer les idoles dites démocratiques devant lesquelles il est bienséant de se prosterner chaque jour et à tout propos.
L’Ukraine se situe aux frontières de l’Europe de Maëstricht.
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